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Contexte et déroulé de la visite à la prison de la Santé

Selon une source pénitentiaire citée par l’AFP et confirmant une information du Journal du dimanche, l’administration pénitentiaire a refusé la demande de deux députés La France insoumise souhaitant rencontrer Nicolas Sarkozy pendant leur visite de la Santé, prétextant que le droit parlementaire à la visite ne peut pas servir à s’entretenir avec un détenu en particulier.

Lors de cette visite « en compagnie de trois journalistes », les parlementaires ont demandé d’accéder au quartier d’isolement, de rencontrer Nicolas Sarkozy et d’échanger avec les deux policiers chargés de sa protection, selon la même source.

Le directeur de l’établissement leur a rappelé que la visite parlementaire vise à évaluer le fonctionnement global de l’établissement et ne peut être utilisée pour discuter de manière spécifique avec un détenu, précise-t-on.

La visite a finalement pu se dérouler dans l’enceinte de l’établissement, mais les deux députés n’ont pas eu accès à Nicolas Sarkozy ni aux fonctionnaires de police chargés de sa protection.

Réactions des députés et éléments juridiques

Dans un communiqué, le groupe La France insoumise (LFI) à l’Assemblée nationale affirme que les élus se sont bien rendus lundi matin à la prison parisienne et soutient que leur droit de visite a été « illégalement restreint ». Ils ajoutent qu’ils n’ont pas pu accéder au quartier d’isolement, munis de leurs téléphones et accompagnés de leurs attachés parlementaires ainsi que de trois journalistes, sans évoquer explicitement Nicolas Sarkozy.

Le tribunal administratif de Paris a été saisi sur ce point en référé et l’audience est programmée mardi 28 octobre à 14h.

Contexte judiciaire et sécurité du détenu

Nicolas Sarkozy a été condamné le 25 septembre à cinq ans d’emprisonnement dans le cadre du dossier libyen pour association de malfaiteurs et a été incarcéré le 21 octobre à la prison de la Santé. Cette détention constitue une première dans l’histoire de la République pour un ancien président.

À l’intérieur de l’établissement, Sarkozy bénéficie d’une protection assurée par deux officiers de sécurité, mesure exceptionnelle motivée par son statut et les menaces qui pèsent sur lui, selon le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez. Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a annoncé son intention de se rendre à la Santé pour vérifier que les conditions de sécurité du détenu sont respectées, et son entourage a confirmé que le garde des Sceaux irait s’assurer du respect des conditions de détention. Cette démarche est présentée comme une vérification des conditions de sécurité, et non comme un « tourisme pénitentiaire », selon une source proche du ministère.

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