Winterthour s’impose 4-2 face à Servette et signe son premier succès de la saison
Le duel de Super League entre Servette et Winterthour s’est conclu par une victoire des Grenats sur le score de 4-2. Cette prestation permet à l’équipe zurichoise d’obtenir son premier triomphe de l’exercice, alors que Servette, lanterne rouge du championnat, peine à trouver son rythme.
Depuis l’arrivée de Patrick Rahmen à la tête de Winterthour, remplaçant Uli Forte, l’équipe a accumulé quatre points en trois matchs. Le match du jour illustre bien que Servette n’a pas su profiter de l’occasion de freiner l’élan adverse et que Winterthour a su concrétiser ses opportunités.
Premier acte relativement maîtrisé par Servette, sans efficacité offensive
Les Genevois ont pris le contrôle du ballon en début de rencontre, cherchant à imposer leur jeu. Golliard a mis Mall en alerte dès la 5e minute, sans toutefois ouvrir le score. Il faut attendre la 40e minute pour voir le réalisme attendu de Servette, lorsque Ayé, après une passe en profondeur de Baron, reprend de demi-volée et inscrit son sixième but de la saison.
Deux buts en trois minutes: le tournant du match
À la reprise, Winterthour a répondu avec une accélération déterminante. Entre la 52e et la 54e minute, Servette a encaissé deux buts issus d’une action construite par le duo Dansoko (passes) et Golliard (buts). Leurs combinaisons ont débuté par la gauche avec une égalisation, puis se sont poursuivies par un centre en retrait permettant à l’équipe adverse de prendre l’avantage.
Puis, sur une transition rapide, Schneider a porté le score à 3-1 à la 69e minute, donnant une marge qui a compliqué la tâche à Servette.
Dernières périodes et bilan
En dépit d’un sursaut tardif, Servette n’a pas réussi à inverser la tendance, et Douline a réduit la score à 3-2 à la 91e minute. Deux minutes plus tard, Maluvunu a scellé le 4-2 pour Winterthour. Cet écart final met en évidence le besoin pour Jocelyn Gourvennec de travailler sur une identité collective plus solide et sur la mise en place d’un onze-type, alors que trois nouveaux joueurs (Baron, Magnin et Morandi) avaient été titularisés dans ce match.