Libération des deux derniers Français détenus en Iran
Cécile Kohler, professeure de lettres âgée de 41 ans, et Jacques Paris, enseignant retraité âgé de 72 ans, avaient été condamnés mi‑octobre à des peines de 20 et 17 ans d emprisonnement et figuraient parmi les derniers ressortissants français officiellement détenus en Iran. Ils se trouvent désormais à la résidence de l ambassadeur de France à Téhéran, considérés comme en sécurité et en attendant une libération définitive.
Contexte et détails de leur détention
Les deux Français avaient été arrêtés le 7 mai 2022, à la fin d un voyage touristique en Iran. Ils avaient été incarcérés dans la section 209, dédiée aux prisonniers politiques, de la prison d Evine à Téhéran, avant d être transférés en juin vers un autre établissement pendant la période de conflit. Leur nouvelle localisation n avait pas été rendue publique à l époque.
Réactions et suivi diplomatique
Le ministre des Affaires étrangères a fait savoir que les deux ressortissants vont bien et qu il a pris contact avec son homologue iranien pour saluer l ouverture réalisée dans ce dossier, tout en précisant que le travail en vue de leur libération définitive se poursuit. À ce stade, leur départ du territoire iranien n est pas à l ordre du jour.
Éléments récents et contexte international
En parallèle, Emmanuel Macron avait évoqué fin septembre une perspective solide vers leur libération, qualifiant ces Français d otages d Etat par le passé. Quelques semaines plus tard, le responsable du ministère des Affaires étrangères avait réitéré ces propos. Par ailleurs, Lennart Monterlos, un autre Français et citoyen allemand, avait été libéré début octobre.
Situation générale et chiffres
Selon les avocats des deux détenus, Kohler et Paris ont vécu une longue détention qui a atteint 1277 jours sur fond de procédures controversées. Le ministère des Affaires étrangères a rappelé les conditions de détention jugées inhumaines et a indiqué que le service de renseignement extérieur (DGSE) a œuvré dans ce dossier au cours des dernières années. On estime par ailleurs, d après des sources diplomatiques, qu une vingtaine d occidentaux seraient encore détenus en Iran.
Cette évolution s inscrit dans un contexte de tensions persistantes entre l Iran et plusieurs pays occidentaux, marqué par des arrestations de ressortissants étrangers et des négociations diplomatiques visant à obtenir des rapatriements et des libérationsnantaires.