Contexte et portée de la dérogation énergétique
Lors d’une rencontre entre le président américain Donald Trump et le premier ministre hongrois Viktor Orban, les États‑Unis auraient accordé à la Hongrie une exemption des sanctions visant le pétrole et le gaz russes. Selon un responsable de la Maison Blanche, cette dérogation serait valable pour une durée d’un an et Budapest s’est engagé à acheter environ 600 millions de dollars de gaz naturel liquéfié américain.
Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjártó, a évoqué sur X cette décision, en affirmant qu’elle garantit la sécurité énergétique de la Hongrie.
Éléments de contexte et positions des dirigeants
Avant la rencontre, le président Trump a souligné que Orban bénéficie d’un accès limité au pétrole et au gaz en dehors des voies habituelles et que la Hongrie n’a pas d’accès à la mer pour ses approvisionnements.
Lors de leur entretien bilatéral, Orban a indiqué qu’il expliquerait à Trump les conséquences possibles pour la Hongrie si l’avenir ne reposait plus sur le gaz et le pétrole russes.
Sanctions russes et évolutions diplomatiques
Le mois précédent, les États‑Unis avaient imposé des sanctions aux deux principaux producteurs russes de pétrole, Rosneft et Lukoil, en réponse au maintien du conflit en Ukraine, et avaient exhorté des pays comme la Hongrie à se sevrer des sources d’énergie russes.
Répercussions politiques et appels à l’Europe
La perspective de sanctions américaines pouvait peser sur Viktor Orban à l’approche des élections législatives, le dirigeant en place depuis 2010 faisant face à des sondages incertains.
Trump a exprimé son soutien à Orban et a salué son travail dans ce contexte, tout en appelant l’Union européenne à respecter la Hongrie et ses choix en matière de politique migratoire.
Orban a évoqué l’objectif d’un âge d’or dans les relations avec les États‑Unis, reprise d’une expression associée à Donald Trump.
