US President Donald Trump speaks during a meeting with the White House Task Force on the FIFA World Cup 2026 in the Oval Office of the White House in Washington, DC on November 17, 2025. (Photo by Brendan SMIALOWSKI / AFP)

Contexte et réactions

Selon des informations, l’ancien président Donald Trump a évoqué jeudi la peine de mort pour des élus démocrates qui auraient appelé les militaires et les agents du renseignement à désobéir à des ordres jugés illégaux par son gouvernement.

Le Parti démocrate a réagi sur X, le qualifiant d’extrême et d’initiative suscitante. Sur Truth Social, Trump a rétropédé en évoquant un comportement séditieux et une potentialité de sanction pénale grave.

Des appels et une initiative diffusés par des élus démocrates

Six élus démocrates, pour la plupart ayant servi dans l’armée ou dans les services de renseignement, ont publié sur X une vidéo dans laquelle ils affirment que les militaires et les agents du renseignement peuvent refuser des ordres illégaux: « Vous pouvez refuser les ordres illégaux. » Ils dénoncent ce qu’ils décrivent comme une opposition entre les professionnels en uniforme et les citoyens américains au nom d’une administration.

Ils évoquent une « rhétorique violente et déchaînée » et avertissent que la Constitution est menacée non seulement par des influences étrangères mais aussi par des dynamiques internes au pays.

Dans leur communiqué, les six élus indiquent avoir reçu le soutien d’un groupe se présentant comme représentant « plus de 360 » anciens responsables militaires et diplomatiques, qui affirme que la désobéissance à des ordres illégaux est « le fondement même du contrôle civil sur l’armée ». Le texte précise toutefois qu’il ne cite pas explicitement les ordres visés dans la vidéo.

Les élus ne détaillent pas dans leur vidéo les ordres auxquels ils pensent, mais les échanges publics ont mis en lumière des critiques envers l’emploi des forces armées dans des contextes intérieurs, critiquant une utilisation parfois associée à l’administration.

Déploiement et controversies

Le président a ordonné le déploiement de la Garde nationale dans plusieurs villes démocrates, notamment Los Angeles et Washington, invoquant une montée de la criminalité comme justification.

Parallèlement, des débats ont émergé autour de l’usage des forces armées et de leurs missions sur le territoire national, en lien avec les décisions prescriptives du pouvoir exécutif.

Frappes, droit international et réponses internationales

Dans le cadre des actions militaires récentes, les États-Unis ont mené une vingtaine de frappes dans les Caraïbes et dans le Pacifique contre des embarcations qu’ils accusent de transporter de la drogue, sans présenter de preuves publiques et en faisant au moins 83 victimes.

Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a exhorté Washington à enquêter sur la légalité de ces frappes, évoquant des indices solides de possibles violations du droit international humanitaire et d’exécutions extrajudiciaires.

Le Ministère de la Justice a, le 12 novembre, assuré que ces frappes avaient été ordonnées conformément aux lois du conflit armé et qu’elles constituaient des ordres licites.

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