Contexte et objectifs du projet
Suite aux travaux de replantation engagés après la tempête, le site a été identifié comme un espace propice à l’accueil de nouveaux arbres, afin de compenser les pertes subies en 2023 et de renforcer la canopée urbaine.
Évolution du projet et forêt comestible
Une première campagne de plantation a été menée l’an dernier, avec la création d’une micro-forêt et la mise en place d’arbres de haute futaie.
Cette initiative a suscité l’intérêt de l’association Les Jardins du Mycélium, qui a proposé de transformer le site en forêt comestible. Ce type d’écosystème nourricier réunit des espèces dont toutes les parties peuvent être consommées, contrairement à une forêt ordinaire qui peut abriter des plantes potentiellement toxiques.
Des défis propres à l’altitude et au climat
La mise en place d’une forêt comestible à cette altitude demeure un défi. Si le réchauffement climatique peut enrichir les étés, la ville demeure exposée à des chutes de neige ponctuelles pouvant casser des branches, ainsi qu’à des gels tardifs susceptibles d’endommager les jeunes feuilles et fleurs et d’impliquer des risques pour les récoltes fruitières.
Il s’agit donc de sélectionner des essences capables de s’adapter au climat de demain tout en restant compatibles avec le contexte actuel. Cette forêt comestible est envisagée comme un véritable laboratoire à ciel ouvert pour expérimenter ces choix d’espèces.
Prochaines plantations et volets opérationnels
En complément des huit arbres haute tige plantés l’an dernier sur le site, un chantier participatif prévu les 25 et 26 octobre permettra d’en ajouter 25, avec des espèces telles que pommiers, noyers, pruniers et poiriers.
Dès le mois de novembre, une haie mixte sera installée par l’association Mycélium, en collaboration avec la Ville et Pro Natura. Elle comprendra arbres, arbustes et petits fruits comestibles, et des plantations complémentaires sont prévues au cours des trois prochaines années.
Coût, financement et gestion
Le coût de création de cette forêt est estimé entre 80 000 et 100 000 francs, selon les évaluations de Mycélium.
La Ville de La Chaux-de-Fonds, l’association Des arbres pour rêver demain et Pro Natura participent au financement.
La forêt sera accessible à tous. Sa gestion et son entretien seront assurés par Mycélium, qui, en contrepartie du prêt du terrain, réalisera la fauche de la quasi-totalité de la parcelle du Paddock. L’association animera le site et proposera des activités destinées à sensibiliser les visiteurs.