Une étape vers une éducation sans violence en droit civil suisse
Les autorités fédérales helvétiques envisagent d’officialiser le principe d’une éducation dépourvue de toute forme de violence en l’inscrivant dans le Code civil. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de sensibilisation et de prévention, afin de renforcer la protection des droits des enfants.
Une initiative symbolique mais significative pour la législation suisse
Le Conseil des États a adopté ce mardi cette proposition, avec un vote de 33 voix pour, 4 contre et 7 abstentions, suite à une demande émanant du Parlement. Bien que les châtiments corporels soient déjà proscrits par la législation pénale, cette inscription dans le Code civil vise à envoyer un signal clair aux parents et aux acteurs éducatifs.
La conseillère aux États Heidi Z’Graggen (C/UR) a souligné que “la violence n’est pas une méthode éducative”, ajoutant que de nombreux enfants continuent de subir des violences physiques ou psychologiques. La réforme devrait être accompagnée de campagnes nationales de sensibilisation, afin de renforcer le message.
Un contexte international et des bénéfices prouvés
Dans plusieurs pays, la criminalisation explicite des châtiments corporels a permis de réduire leur occurrence. Les experts estiment que cette démarche législative peut jouer un rôle clé dans la diminution de la violence envers les enfants, en renforçant la cohérence entre la loi et les pratiques éducatives.
Une mesure qui pourrait évoluer vers une sensibilisation accrue, afin de promouvoir une éducation respectueuse, sans violence et conforme aux droits fondamentaux des mineurs, en accord avec les standards internationaux.