Prothèses capillaires : une demande croissante chez les jeunes et les actifs
Jorge, âgé de 49 ans, dépense près de 500 francs tous les six mois pour une prothèse capillaire réalisée à partir de cheveux naturels.
Pour lui, le port de cheveux artificiels contribue à se sentir rajeuni. Lors du premier essai, il a perçu une sensation différente et a évoqué que la calvitie pesait lourdement sur lui.
Le prothésiste capillaire assure régulièrement le nettoyage et l’entretien de la prothèse afin d’assurer un usage quotidien sans contrainte.
Selon Jorge, la présence de cheveux améliore le bien-être et participe à une meilleure perception de soi ; pour lui, les cheveux font une différence notable.
Des clients séduits par l’évolution technique
Comme Jorge, de plus en plus d’individus optent pour cette solution capillaire. L’institut fréquenté par ce client signale une hausse d’environ 30 % de sa clientèle par rapport à l’année 2024.
Selon Jean-Pierre Mur, prothésiste capillaire chez Kapillus, la prothèse permet de pratiquer le sport et de prendre une douche chaque jour, tout en restant simple à porter et agréable à vivre.
Les jeunes s’y intéressent également, mais le choix demeure réfléchi : des entretiens d’information d’une heure servent à instaurer la confiance chez les clients potentiels.
La prothèse se fixe soit par colle, soit par des bandes adhésives, une solution moderne qui a évolué selon les professionnels. Avec cette solution, il est possible de faire du sport, de se laver régulièrement et de la sécher quotidiennement, ce qui contribue à son confort d’utilisation.
Préférence pour la temporalité face à l’implant
Un choix plus temporaire et abordable
Le coût d’une prothèse démarre autour de 1 500 francs selon Clinic Lémanic, et le caractère temporaire est perçu comme un avantage par les jeunes par rapport à l’implant définitif.
La prothèse capillaire comme réponse à un complexe
Le phénomène est renforcé par les contenus publiés sur les réseaux sociaux, où les vidéos dédiées se multiplient et circulent entre utilisateurs et professionnels.
Anthony, 29 ans, et son partenaire font partie des personnes qui promeuvent cette solution, avec l’intention de briser le tabou entourant la calvitie masculine et l’apparence capillaire.