Contexte sécuritaire autour du dirigeant des CFF
Des personnes anonymes auraient adressé des accusations de trahison à l’encontre de Vincent Ducrot, ce qui a nécessité une protection rapprochée du dirigeant fribourgeois pendant plusieurs jours, selon le SonntagsBlick.
Les CFF indiquent dans le journal prendre ces réactions au sérieux, sans communiquer davantage de détails.
Le groupe souligne que le poste de directeur général est une fonction exposée, comme pour d’autres chefs d’entreprise ou responsables politiques, et que des décisions contestées peuvent générer ce type de réactions.
Fedpol précise qu’il ajuste les mesures de protection en fonction de l’évolution de la situation, sans commenter l’affaire pour des raisons de sécurité.
Une protection exceptionnelle pour le dirigeant des CFF
Il est très inhabituel qu’un directeur des CFF bénéficie d’une protection personnelle, indique le SonntagsBlick. Le journal rappelle que le dernier à en avoir bénéficié était Andreas Meyer, l’ancien directeur général et prédécesseur de Vincent Ducrot, en 2008, après des menaces liées à la fermeture prévue des ateliers de CFF Cargo à Bellinzone (TI).
De son côté, Stadler Rail, écarté au profit d’un concurrent allemand, avait envisagé il y a une semaine de recourir contre la décision des CFF.
Note associée: Stadler Rail envisage un recours contre la commande des CFF attribuée à Siemens.